Un court billet pour commenter les déclarations de Martine Aubry à propos de la présidentielle 2012.
Martine Aubry a estimé avoir les "capacités" de diriger le pays rappelant qu'elle a été "numéro deux du gouvernement, derrière Lionel Jospin et sous son autorité".
Elle a ajouté que DSK a été "un formidable ministre de l'Economie et des Finances et qui, lui aussi, est quelqu'un qui peut tout à fait diriger notre pays, je le dis très simplement".
Ces déclarations confirment ma théorie sur les ralliables/non-ralliables du PS : Aubry ne fait pas aujourd'hui partie des convaincus par une candidature DSK en 2012, mais elle affirme qu'elle se retirerait si DSK souhaitait se présenter lui-même.
Au-delà de la candidature possible de DSK, le geste d'Aubry a une portée symbolique, celle de l'apaisement. Le candidat PS doit être celui qui est le mieux placé pour gagner.
Un message, sans doute, pour Ségolène Royal, qui semble s'entêter à se présenter quelle que soit ses chances.
Mise à jour du 27 Mai :
La victoire du PS aux régionales remet en selle Martine Aubry. Certains voient en elle la candidate "naturelle" du parti émerger. Son ambition semble en effet la pousser à croire en sa chance présidentielle. Peut-être bien.